Karen Hendrickx

Karen est une artiste visuelle qui vit à Anvers. Diplômée de l’institut Sint Maria d’Anvers, elle a continué à suivre différentes formations pour affiner son style. En 2017, elle commence une série de dessins et de peinture autour de la danse et du mouvement qu’elle développe au sein de l’Art Campus De Singel d’Anvers. Une occasion pour elle de partager avec des danseurs l’émotion de la créativité. En ce moment, elle collabore avec la compagnie de danse liégeoise JC Choreography sur la performance Sketches of Emotion.
Découvrez les oeuvres confinées de Karen rue des Éperonniers -1000 Bruxelles
Brodette
Laurent Dumortier

Laurent est un artiste plasticien, dessinateur vivant à Lonzée. Diplômé de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, il s'est rapproché du dessin d’après modèle-vivant, du travail d’observation, du paysage ou encore du dessin figuratif. Après avoir obtenu un master approfondi en arts plastiques, il décide de poursuivre ses recherches vers la figuration et l’espace intime du quotidien où vivent les corps. En 2019, il sera sélectionné au sein de la résidence de la Fondation privée du Carrefour des Arts à Bruxelles où il partagera ses recherches plastiques avec Diégo Wery, Clara Marciano et Elise Peroi.
Découvrez les oeuvres confinées de Laurent rue des Éperonniers -1000 Bruxelles

Mon travail est nourri par les fenêtres des gens de la ville. La période du confinement a donné une impulsion dans mes dessins, une direction qui m’échappe encore aujourd’hui. Car, ce que je ressens à travers les fenêtres, ce que je vois ou ce que j’entends témoignent de quelque chose de fragile en surface, de sombre en apparence, d’inquiétant. Ce qui m’a poussé à répondre à cet appel réside dans le fait que c’est précisément la situation inédite du confinement qui a contribué à ces dessins. Que voyais-je la nuit ? Des vitres et des meneaux comme si c’était des prisons, des cages où l’être humain ne pouvait s’échapper. Tourner, tourner en rond dans son salon, les ombres grandissantes, éteignant les quelques lumières, des cris (peut-être la télévision). Je crois sincèrement que mes dessins contiennent une charge, une part d’inconscient qui témoigne d’un mal être. Mes dessins ne sont pas le reflet de la réalité de ce confinement ; ils sont les choses intérieures, cachées, que l’on ose pas regarder. Alors, pourquoi pas le partager avec d’autres, ouvrir le dessin au regard et à l’imagination ; il y aura peut-être de la lumière plus que d’ombre au final. Se rapprocher de la fenêtre de l’autre, ne plus avoir peur.